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Chansons autour de Sein

Catégorie(s) : Musique | Chansons

 
 
Paroles & crédits « Une nuit en enfer »
 

Le bruit sourd des machines
Me fait courber l’échine
Le bruit sourd des racines
Me rend fou
Entre terre et misère
Un pacte avec l’enfer
Une bouteille à la mer
Pas un sou
Au bout de la route
Des regrets, des doutes
Enfoncé dans la soute
Dans un trou
Crabe cru, vin rouillé
Estomac retourné
Corps cabossé, épuisé
Plus de goût
Il reste a s’endormir
Dans le chahut des machines
Les vagues sourdines
Si proches cousines
Mes fièvres marines
Dans le flou
Les belles histoires d’hier
Ne valent plus très chères
Les sirènes et leurs airs
Contrecoup

Batterie  : Erwan Cornic
Guitares : Erwan Le Moigne, Mathias Prime, Thomas Le Corre
Chants : Stéphanie Gicquiaud / Mathias Prime
Texte : Jean Paul Margaux (écrit sur les images du film « La mer et les jours »)

 
 
 
 
Paroles & crédits « Le dernier voyage »
 

Le temps venu, la grande faucheuse peut être polie
Il faut savoir admettre, par défaut on sourit
Tant d’amis attendent, tant d’être aimés le savent
Quand on doit tout quitter, une exigence, un droit
Je veux y retourner, pour un bien court séjour
D’une discrétion sans faille, garanti sans retour
Rien d’impossible, pour la dernière libération
J’ai donné pour la vôtre, pensez demain la mienne

Elle voulait revoir la mer
Juste la voir
Sentir ce vent
Pas faire semblant

Elle voulait fouler sa terre
Pouvoir s’asseoir
Sur ce vieux banc
Même en tremblant

Elle savait qu’une lame ici
L’emporterait
L’amènerait
Auprès de lui

Elle rêvait encore du jour
Le jour d’après
Vivre sans regret
Partir en paix
Toutes les mers du monde

Nous ne sommes jamais prêts, même sur le bord du quai
A chacun ses amarres, à chacun son histoire
Aujourd’hui j’ai la force, c’est le jour ou jamais
Aidez moi s’il vous plait, levez moi, portez moi
Pour ce dernier voyage, marins ayez le courage
Montrez aux grattes papiers, la joie des trépassés
Nous y sommes enfin, ma terre, ma mer, mon île
Je ne serais parti, sans au revoir ni merci
Les causeuses me saluent, je les laisse à l’affût
D’une prochaine rencontre, je pars dans l’autre monde
Je voulais revoir ma mère
Juste la voir
Sans ses tourments
Sans ses calmants

Je voulais poser la pierre
Le regard fier
Comme dans le temps
Même en tremblant
Je sais que les larmes ici
S’envolent au vent
Face aux brisants
Dans l’océan
Je rêve encore de ce jour
Trois jour après
Elle s’en allait
Enfin en paix
Toutes les mères du monde

Batterie : Erwan Cornic
Guitares : Erwan Le Moigne, Mathias Prime, Thomas Le Corre
Chants : Hélène Le Corre / Stéphanie Gicquiaud / Mathias Prime / Manou Gautier
Texte : Jean Paul MARGAUX (écrit sur la base d’une histoire vécue et rapportée par une habitante de l’île de Sein)

 
 
 
 
Paroles & crédits « Les temps vont changer »
 

Batterie : Erwan Cornic
Guitares : Erwan Le Moigne, Mathias Prime, Thomas Le Corre
Voix et texte  : Gilles Kerdreux

 
 
 
 
Paroles & crédits « La lumière du phare »
 

Je cherche une vie, la lumière, une terre
Prendre le vent, un peu de temps, la mer
Fuir la ville, le vent me porte, il file
Une île, un temps m’emporte, une fille

Au loin, j’en oublie, ta misère
Le phare éclaire cette histoire, nos enfers

Combien de jours, combien de fuites
Peur du vide, des fausses routes, d’une nuit
Une ballade le long d’un doute
L’ombre passe, danse et balance
Cette voix, ce visage, tu me tiens

Epuisé, fatigué
Perdu, touché, coulé
Je te vois, tu es là, rejoins moi

Au loin, j’en oublie, ma colère
Le phare me donne l’espoir, de nuit claire

Rien n’est jamais trop tard
Demain, je veux y croire
Et nous irons la voir
Cette lumière

Batterie : Pierre Marolleau
Guitares : Mathias Prime, Thomas Le Corre
Voix  : Mathias Prime
Texte : Jean-Paul Margaux

 
 
 
 
Paroles & crédits « La toile de Marie Jean »
 

La toile d’Elbeuf
C’est le noir qui doit rester noir,
Le noir impossible,
Le noir qui ne vire pas
Qui ne tire pas sur le bleu, le glaz
Le noir qui ne tire pas sur le rouge, le sang de bœuf
La toile d’Elbeuf
C’est le noir qui doit rester noir
Le noir impossible
Le noir en l’honneur des Sénans,
Des habitants
Le noir pour qu’on n’oublie pas
Ceux qui sont morts pendant l’épidémie de choléra,
Le noir pour qu’on n’oublie pas
Cet hiver noir
1885-86

La toile d’Elbeuf
C’est le noir qui doit rester noir
Le noir impossible
Le noir du souvenir, les croix face à la mer,
Le noir en mémoire des morts,
Le noir quand la bise se fait vent,
Le noir qui défend la devise
Joie aux trépassés
Le mamelon de l’île,
Le noir de l’île de Sein
Le noir de la mort
Le noir de Sein
Le noir qui voit Sein voit sa fin
Le noir qui résiste, qui tient
Le noir qui prend tout, qui lâche rien
Le noir du temps
Le noir impossible,
Le noir pour qu’on n’oublie pas

Batterie : Erwan Cornic
Guitares : Erwan Le Moigne, Mathias Prime, Thomas Le Corre
Chant et texte : Hélène Le Corre

 
 
 
 
Paroles & crédits « Penn ar bed »
 

J’étais en r’tard Pour le bateau du soir La peur au ventre J’roulais à 140
A Sainte évette Je gare mon estafette Je me dis chouette Je décharge mes cagettes
Un grand monsieur Me regarde tristement Quinze heures quarante Plus de chargement
Penn ar bed Qu’est-ce qu’on est peinard Penn ar bed Faut pas être en retard

 

Le lendemain Je reviens décidé Deux heures avant Pas d’emmerdement
Je charge la cam On pèse mes kilogrammes 200 euros Les 200 kilos !
L’hotesse d’accueil me regarde tristement L’bateau est plein Il fallait réservé
Penn ar bed Qu’est-ce qu’on est peinard Penn ar bed Faut pas être revanchard

 

L’matin suivant J’embarque sur le bateau Enfin sur l’ile Pas d’conflit inutile
Même en suède j’avais pas tant d’emm… A babel oued C’était pas aussi raide
J’rtrouve ma cam Complètement écrasé La y’en a marre Je vais faire un courrier
Penn ar bed Qu’est-ce qu’on est peinard Penn ar bed Il faut être en pétard

 

Le directeur me répond aussi sec Mon bon monsieur Sachez qu’on vous respecte
La vie sur l’ile est tellement difficile je comprends bien c’est dur pour les iliens
Sachez pourtant nous faisons notre possib Et prochainement Ce sera moins pénib
Penn ar bed Qu’est-ce qu’on est peinard Penn ar bed Faudra passer la barre

Musique : Erwan Le Moigne / Yoann Carquet (guitares)
Chant et texte : Jean Paul Margaux

 
 
 
Paroles & crédits « Chibilinen »
 

Chibilinen, la coiffe, la capeline,
Toile d’Elbeuf
Noire, qui doit rester noire
Avec le soleil, avec le vent, avec le sable
La toile d’Elbeuf va rester noire
Berger Brau
Une bande de 90 centimètres sur 11
Pliée, toujours pliée
Mais pas doublée
C’est le même tissus
Toile d’Elbeuf
Qui est cousu
22 centimètres pliés,
Cousus,
ça fait 11
Une bande de 90 centimètres sur 11
Beger Brau
On prend le tour de tête à la base
Puis on découpe un rectangle
De 45 centimètres en long
Et le tour de tête en large
Coupé en arrondi en haut
De chaque côté en haut
Coupé en arrondi
Beger Brau
Toujours 4 rangs de fronces
En haut
Pour le Bounetric,
Le petit bonnet en oreilles de chat
3 fronces sur le côté,
On saute,
Une au milieu de l’arrondi,
On saute,
On reprend les fronces,
4 rangs de fronces
Beger Brau
Une bande de tissus,
On coud
A la base du Bounetric
1m50 de ruban de rayonne noir de chaque côté,
On coud
Le ruban de droite
On le sort à gauche,
Le ruban de gauche
On le sort à droite
Sous la fine bande de tissus.
A la base du Bounetric
Il y a le ruban de rayonne noir
Beger Brau
Pour les pans de la Chibilinen
On coud
Une bande de toile d’Elbeuf
De chaque côté du rectangle qui pend,
Sous le Bounetric
Toujours, on coud le tissus dans le bon sens
On sent
Au touché
On sent
Le sens du tissus
Beger Brau
Toujours raie au milieu
On ramasse les cheveux en boule derrière
On fixe avec le petit bonnet noir
Et on pose la Chibilinen sur la tête
On tire fort sur les rubans de rayonne
Et on fait deux tours à l’arrière de la tête
On fait un nœud
Avec deux boucles sous la nuque
Le ruban ne doit pas dépasser
Du rectangle qui pend derrière
Beger Brau
De chaque côté de la tête
Pend la bande de tissus
De 90 cm sur 11 ,
Cousue sur le Bounetric
On prend une bande
Que l’on ramène sur le dessus de la tête
Puis l’autre
On fixe
Avec une épingle
Beger Brau
La Chibilinen avec ses oreilles de chat

Musique : Erwan Le Moigne (guitare)
Texte, dessin, chant : LN Le Corre.

 
 
 
 
Paroles & crédits « Va mab »
 

Musique : Mathias Prime (guitare) / Pierre Marolleau (batterie)
Voix et texte : Gilles Kerdreux

 
 
 
 
Paroles & crédits « Triste galet »
 

Musique  : Régis Gautier (guitare)
Chant : Yanna Gautier
Texte : famille Gautier

 
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